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A lire : « Pour en finir avec les histoires d’eau », J de Kervasdoué et H Voron

17 nov. 2013

L’« eau virtuelle » est un concept inventé par Anthony Allan, géographe et environnementaliste : Il compare les quantités d’eau nécessaires à la production de différents aliments et invite par là-même à réfléchir sur nos modes de communication.

Le Blog Alambic City signale le livre Pour en finir avec les histoires d’eau, J de Kervasdoué et H Voron, Ed Plon, 2012 et en cite un long extrait qui dénonce, chiffres à l’appui, cette « nouvelle (et ridicule) trouvaille pour se sentir coupable : La notion d’eau « virtuelle » ». Car l’eau est abondante sur terre et, si la production d’aliments mobilise effectivement beaucoup d’eau, la plus grande partie de cette eau retourne au milieu naturel.

Sans être forcément d’accord en détail avec tous les arguments défendus par Kervasdoué et Voron, on ne peut qu’approuver leur dénonciation de « l’imposture hydrologique ».

La revue Alternatives Economiques relève, quant à elle, des faiblesses dans l’argumentaire de Kervasdoué et Voron, qu’elle juge teinté d’idéologie libérale. L’eau potable a bel et bien un coût « de son prélèvement à son retraitement ». et donc, « si on veut bien croire que la planète regorge d’eau, en revanche, on est en droit de s’inquiéter de l’inégal accès de l’humanité à une eau propre. » Tout en reconnaissant valide l’argument de fond : « Non, nous ne surconsommons pas [l’eau] car, pour l’essentiel, elle ne fait que transiter. »

Voir une interview de Jean de Kervasdoué par Xerfi Canal

Pour en finir avec les histoires d’eau, J de Kervasdoué et H Voron, Ed Plon, 2012.

CouvImpostureHydrologique