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Les Infos 1112 29 juillet 2011

29 juil. 2011

« Perturbateurs endocriniens, le temps de la précaution », Rapport parlementaire.

Dans un communiqué de presse, l’OPECST (Office Parlementaire des Choix Scientifiques et Technologiques) annonce la publication d’un rapport de G Barbier, intitulé « Perturbateurs endocriniens, le temps de la précaution ». Voir le rapport complet.

Dans ce rapport, par une formulation très « politique », G Barbier fait état de toutes les positions. La précaution qu’il promeut n’est pas le fruit du catastrophisme, mais plutôt celui de la volonté de ne pas froisser les opinions diverses. D’une certaine façon, il fait un tour complet de la question.

Mais il centre son analyse uniquement sur les perturbateurs ciblés habituellement par les ONG, dont bien sûr les « pesticides ».

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Agrément d’associations au titre de la protection de l’environnement (Décret)

Le gouvernement a publié le décret relatif à la réforme de l’agrément au titre de la protection de l’environnement (associations, fondations, …).

Sur son blog, Corinne Lepage estime que ce « décret entube les assos pour l’environnement ».

Le JDLE (Journal de l’Environnement) publie une analyse plus complète et équilibrée de cette « polémique autour de la représentativité des associations », en expliquant également les arguments de NKM, ministre de l’écologie : le décret n’est qu’une conséquence logique du Grenelle et a fait l’objet d’une négociation avec les ONG, il n’y a pas de couperet et les petites associations ont jusqu’à fin 2014 pour s’adapter, etc.

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L’épidémiologie, de la rumeur à la preuve (document-repère de l’Inserm, 2009)

Sous ce titre, l’Inserm (Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale) fait comprendre simplement les notions de base de l’épidémiologie : facteur de risque, étude de cohorte, risque relatif, prévalence, etc.

Les explications sont claires et pédagogiques. A lire absolument pour ne plus se laisser avoir par l’« Actualité Médicale au Hasard » du jour, toujours plus anxiogène et approximative.

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« Crises alimentaires : l’espace de la suspicion s’élargit-il ? »

Partant de la crise ECEH (E.coli), J Raude, sociologue à EHESP de Rennes, fait une analyse plus générale et éclairante des mécanismes qui font la puissance (ou non) d’une crise alimentaire. « Aujourd’hui, dans nos civilisations occidentales (…) tout ce qui est naturel est généralement considéré comme bon et vertueux, tandis que tout ce qui est artificiel est potentiellement malsain, susceptible de favoriser des pathologies telles que les cancers. (…) tout ce qui est végétal est du côté de l’inoffensif et tout ce qui est animal est pensé comme sujet à risques alimentaires. » Or, dans le cas de la crise ECEH, « l’aliment contaminé est végétal, il relève de ces légumes que l’on vous recommande de manger chaque jour… Et en plus, il est issu de l’agriculture biologique, donc réputé naturel ! L’effet de surprise est maximum.

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Elucubrations et tentative de manipulation sur la contamination à l’ E.coli

Dans cet article, A Suwalki, sur le blog Imposteurs, dénonce les « élucubrations d’Herrade Nehlig » et la « censure aux Dernières Nouvelles d’Alsace ». Sans aucune base scientifique, H Nehlig, militante EELV, avançait en effet un lien entre la crise à E.coli (ECEH) et les OGM. Cette allégation a été reprise par les Dernières Nouvelles d’Alsace (DNA), sans vérification et avec sympathie, présentant H Nehlig comme membre « de l’Institut de biologie molécularie des plantes – CNRS, Strasbourg » (IBMP). L’IBMP a démenti formellement et vertement les propos de H Nehlig. Les DNA, après avoir censuré tous les messages qui protestaient contre cette imposture, ont fini par publier le démenti de l’IBMP.

Dans ce cas précis, l’erreur était tellement grossière qu’elle n’est pas passée. Mais combien de cas analogues où la bonne foi d’un militant et la sympathie d’un journaliste mettent indûment en valeur une idée sans fondement réel ?

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L’irradiation des salades contre Escherichia Coli ? (Food E-News)

L’Agence Internationale pour l’Energie Atomique (AIEA) avance que « la crise E.coli (ECEH) pourrait activer l’intérêt de l’irradiation sur les salades et les épinards frais » (in English). Mais plusieurs obstacles se dressent : nombre trop faible d’unités de traitement ad hoc, obstacles réglementaires (pas d’harmonisation UE), désinformation dans le grand public.

 

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« Tavelure du pommier : résistance inquiétante aux fongicides » (Futura Sciences)

Sous ce titre, Futura Sciences, site de vulgarisation scientifique, expose les mécanismes de résistance, connus par ailleurs des arboriculteurs. Bien qu’il soit nettement plus alarmiste que ne le justifie la situation sur le terrain, cet article est complet et pédagogique sur l’histoire, la géographie de la tavelure sur pommier. Il s’appuie en particulier sur un article de l’INRA : « Le pommier et la tavelure, de vieux compagnons de route ».

 

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« Virus de la Sharka : les incohérences continuent » (Midi Libre)

Sous ce titre, Midi Libre dénonce les retards administratifs à l’arrachage d’un verger abandonné et infesté de Sharka, donc source de contagion pour les vergers environnants. « Dès qu’un arbre, un seul, est détecté, dans un verger français, comme étant porteur du virus de la sharka, son propriétaire a dix jours pour procéder à sa destruction. » Dans le cas de ce verger, L’Etat, ici responsable, aura mis plus d’un an et demi… Comme le dit l’association des victimes de la Sharka : « le virus a le tort d’ignorer les procédures administratives. »

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Destructions d’OGM : « La triste, triste fin de GreenPeace » (Cosmos Magazine)

Sous ce titre (in English), commentant la destruction d’un essai OGM par Greenpeace, Cosmos Magazine, revue de vulgarisation scientifique australienne, nous raconte : « Il était une fois Greenpeace, ami de la science, aidant à porter l’attention sur des recherches environnementales importantes mais ignorées » « Mais, depuis près de 10 ans, quand la science ne lui convient pas, Greenpeace choisit le dogme. (…) Greenpeace a toujours eu le don de la communication vers les médias, mais depuis 10 ans, c’est devenu une addiction… »

 

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« Les pesticides bio ne seraient pas si inoffensifs » (Que Choisir)

Sous ce titre, Alerte-Environnement signale un article de Que Choisir s’appuyant sur une étude scientifique canadienne (in English) qui a testé l’impact de 4 insecticides classiques et 2 biologiques (une huile minérale et un champignon qui parasite les insectes) employés contre les pucerons du soja.

Comme le soulignent les chercheurs, « cette étude appelle à la prudence quant à la croyance généralisée que les pesticides bios sont plus inoffensifs que les synthétiques. Tous les pesticides doivent être évalués sur la base d’une analyse de risque basée sur l’expérience, parce que les généralisations basées sur l’origine chimique ne sont pas vérifiées dans tous les cas. »

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L’Atrazine est un produit sûr (ACSH)

EHP (Environmental Health Perspectives), « journal typiquement phobique de la chimie et anti-pesticide » selon l’ACSH (Association de scientifiques américains sur la science et la santé), publie un article scientifique démontrant la sécurité de l’atrazine. G Ross de l’ACSH s’en réjouit et va droit au but : « On n’a jamais trouvé de risque lié à l’atrazine. C’est un des herbicides les plus important et bénéfique. Il est sans effet négatif, sur aucune chose vivante, excepté les mauvaises herbes »

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Pour sourire : « Actualité médicale au hasard » du jour