Bonnes pratiques, Protection intégrée

« Protéger les cultures : une affaire de complémentarités et de dialogue » (Agriculture Internationale)

14 févr. 2012

La revue Agriculture Internationale, éditée par l’APCA (Chambres d’agricultures), donne la parole aux firmes phytosanitaires (UIPP et BASF) et aux Instituts techniques agricoles (Arvalis, INRA).

JC Bocquet, UIPP, évoque les « efforts mis en place depuis de nombreuses années (qui) ont permis  de développer des produits et solutions de plus en plus ciblés, utilisables à des doses de plus en plus faibles (diminution des doses moyennes de 2 kg de substance active/ha à 50 g/ha en 50 ans) et ayant de meilleurs profils éco toxicologiques (plus faible persistance dans les sols, DL 50 améliorée, DJA  – dose journalière admissible plus élevée) le facteur de sécurité des produits a été multiplié d’un facteur 150 en 50 ans, les produits d’aujourd’hui sur le marché n’ont rien à voir avec ceux d’hier. »

Pour J Mathieu, ARVALIS, évoque l’importance de la protection intégrée pour vaincre les phénomènes de résistance, respecter la faune auxiliaire, etc. : « Peut-on concilier agriculture économiquement performante et maintien de la biodiversité ? A cette question, la réponse est oui »

Pour V Gros, BASF, « la meilleure façon de retrouver une forme de confiance, de réconcilier l’agriculture et le grand public, c’est d’être encore plus ouverts sur l’extérieur, encore plus transparents, pour établir des ponts entre l’ensemble des intervenants de la chaîne : agriculteurs, distributeurs, ONG, associations de consommateurs, industriels de l’agroalimentaire, ainsi que les autorités scientifiques. »

H Guyomard, INRA, évoque les politiques et les priorités de la recherche publique. De plus pour lui, « il faut cesser d’opposer telle solution partielle à telle autre mais au contraire, envisager la complémentarité des leviers. »

Le texte de cet article est disponible ici (texte disponible en français and in English). Voir les pages 18 à 35.