Europe et international, Union Européenne

Les européens mangent-ils assez de fruits et légumes ? (EUFIC)

19 mars 2012

Le Conseil Européen de l’Information sur l’Alimentation (EUFIC) met en ligne une enquête détaillée sur la consommation de fruits et légumes par les européens, les facteurs qui la déterminent et l’efficacité des campagnes visant à promouvoir la consommation d’au moins 400 g de fruits et légumes par jour.

Voir l’article sur le site de l’EUFIC

 

Paragraphe de conclusion de l’article :

Malgré divers problèmes limitant les possibilités d’évaluation de la consommation de fruits et de légumes au niveau européen, certaines constatations ressortent de façon régulière en Europe :

  • une majorité d’Européens ne consomme pas autant de fruits et de légumes que ce que recommande l’OMS (≥ 400 g par jour) ;
  • la consommation varie, avec des consommations supérieures dans les régions du sud par rapport à celles du nord.

De nombreux facteurs déterminent les habitudes en matière de consommation de fruits et de légumes :

  • l’âge, le sexe et le statut socio-économique : leur influence se traduit par d’autres facteurs (par exemple préférences alimentaires, connaissances, capacité et disponibilité) ;
  • les facteurs personnels (par exemple auto-efficacité, estime de soi, contraintes de temps ressenties, valeurs personnelles et perception d’avoir déjà une alimentation saine) ;
  • l’environnement social (soutien social, signaux sociaux et types de repas, ambiance au moment des repas, etc.) qui influence les préférences alimentaires et l’attitude vis à vis des fruits et des légumes, et détermine ainsi nos choix et nos comportements alimentaires.

L’augmentation de la consommation de fruits et de légumes est une priorité pour les organismes internationaux ainsi que les gouvernements nationaux qui a donné naissance à de nombreuses initiatives. Certains éléments se sont révélés efficaces dans le cadre des programmes d’intervention ; il s’agit notamment :

  • de stratégies multiples visant des facteurs personnels tels que les connaissances et les compétences, ou l’environnement physique et social (par exemple l’augmentation de la disponibilité des fruits et des légumes), ainsi que les attitudes et les pratiques, pas seulement au sein des groupes ciblés mais aussi dans leurs réseaux sociaux ;
  • de soutien et d’implication de la part des décideurs et des représentants de la population ciblée, par le biais de conception et d’application de programmes visant à s’investir et à mettre en place des stratégies acceptées par la population en question ;
  • de programmes d’une durée d’au moins 12 mois.