Bonnes pratiques, Protection intégrée

Mise en œuvre de l’accord cadre pour le bio-contrôle (IBMA)

22 févr. 2013

A l’occasion de son Assemblée Générale, IBMA (fabricants de moyens de bio-contrôle) a organisé une table ronde sur la mise en œuvre de l’accord cadre pour le bio-contrôle signé en octobre 2012.

21 organisations ont signé cet accord : Les Pouvoirs publics (ministères de l’agriculture ety de l’environnement), Instituts techniques (Arvalis, CTIFL…), organisations professionnelles et de fournisseurs (Coop de France, InVivo, FNA, UIPP, IBMA,…) et France Nature Environnement (FNE)

Lire l’accord-cadre et son annexe définissant le rôle de chacun des 21 signataires.

Les intervenants de la table ronde, animée par Gaëlle Gaudin, Journaliste, étaient :
Nathalie Verjux, Arvalis
Alain Vernède, CTIFL
Emmanuelle Soubeyran, DGAL
Jeremy Macklin, InVivo
Sébastien Picardat, FNA
Yves François, APCA (en remplacement de Didier Marteau)

Comme résumé par Terre-Net, les participants « ont pu afficher leurs engagements et expliquer comment, concrètement, ils comptent renforcer leur participation au déploiement du biocontrôle : par le développement de l’innovation, de l’expérimentation, par l’amélioration des connaissances individuelles des techniciens de la distribution, des conseillers de Chambres d’agriculture et d’instituts et des agriculteurs, par l’accompagnement de l’adoption des stratégies de biocontrôle et par leur promotion… »

Dans la discussion, les intervenants professionnels ont insisté sur le biocontrôle comme moyen intégré dans l’ensemble de la protection des plantes.
Les produits de biocontrôle ont souvent des avantages en matière de respect de l’environnement et de la santé humaine, mais ils sont plus souvent « monocibles », posent des problèmes logistiques (durée et modalités de conservation) et peuvent avoir une efficacité plus variable selon les conditions d’application (météo…). Si l’on veut progresser dans l’adoption par les producteurs des solutions de biocontrôle et réduire l’utilisation de produits phytopharmaceutiques, il faut donc raisonner non pas en termes de « produits », mais de « solutions », c’est-à-dire de combinaison de différents moyens : agronomiques, chimiques conventionnels, biocontrôle.

Plus de détails pour les membres dans un prochain PointsChauds

DeGàD : G Gaudin, N Verjux, A Vernède, E Soubeyran, J Macklin, S Picardat, Y François