Divers, Veille sociétale

Principe de précaution : « On oublie la notion de rapport risques-bénéfices » (Gérald Bronner)

02 juil. 2013

Gérald Bronner, dans une interview par l’Opinion, s’appuie en particulier sur les exemples du gaz de schiste et des OGM pour expliquer les conséquences négatives du principe de précaution.

« Le problème », dit Gérald Bronner, « c’est que l’on oublie la notion de rapport risques-bénéfices. On ne regarde que les risques, ce qui supprime toute possibilité d’innovation technologique. Avec cette logique, on n’aurait jamais commercialisé aucun médicament puisque tous comportent des effets secondaires. »

Même si la France semble être la seule à avoir inscrit le principe de précaution dans sa constitution, « les débats se passent comme ça un peu partout, avec des sujets différents selon les pays »

Nos démocraties fonctionnent mal. Et surtout, « la « démocratie participative » – façon Grenelle de l’environnement – peut donner une légitimité à la déraison individuelle »