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Une nouveauté : des apiculteurs ne désignant pas les pesticides pour bouc-émissaire !

06 août 2014

Sous le titre « Perpignan: cri d’alarme des apiculteurs du Languedoc-Roussillon », le blog Nouveau paradigme reprend un communiqué d’apiculteurs à l’AFP. Le Communiqué de presse a également été repris par Le Monde et quelques autres médias.

Ils lancent un cri d’alarme : baisse de la production, manque à gagner, perspectives économiques défavorables.

Les raisons invoquées : « Selon les apiculteurs, la sécheresse conjuguée avec les problèmes récurrents (varroa, frelon asiatique, intoxications, maladies) ont impliqué «des coûts supplémentaires pour combler les besoins alimentaires des abeilles» et «se répercutent aujourd’hui gravement sur la saison». »
Ils rajoutent à ces difficultés : « le miel des châtaigniers est d’autant plus en danger que s’ajoute, une autre calamité, le cynips du châtaignier, un parasite qui «s’étend de plus en plus dans la région» »

Si derrière le terme « intoxications », il peut y avoir des pesticides, et cela arrive dans les faits, on peut noter que les pesticides ne sont pas désigné comme unique, ou même principal responsable.
Arrivera-t-on à rétablir un dialogue équilibré entre agriculteur et apiculteur ? Cela semble être la volonté de la FRSEA (syndicat d’agriculteurs) et de l’Adapro-LR (syndicat d’apiculteurs).