Sous ce titre, Alambic City, blog viticole, mentionne un article critique argumenté, sarcastique et de fond de Wackes Seppi, sur le projet d’arrêté modificateur « relatif à la lutte contre la flavescence dorée de la vigne et contre son agent vecteur », qui était en consultation sur le site du Ministère de l’Agriculture jusqu’au 11 juin 2015 : Le projet de S Le Foll est un travail de « Gribouille politique », nous dit W Seppi.
Voir le projet d’arrêté modifié.
La présentation du projet par le ministère précise que l’objet de la modification est : « d’y intégrer la possibilité d’utiliser des insecticides compatibles avec la conduite de parcelles de vignes-mères de greffons bio lorsque celles-ci sont situées en périmètre de lutte. » Pourtant, le projet lui-même ne comporte aucune référence à l’agriculture biologique.
Wackes Seppi démontre que le projet est truffé d’approximations, d’oublis et d’erreurs.
« Gribouille politique ne s’est sans nul doute pas demandé ce qu’impliquera ce système de dérogations en termes de travail administratif, et de contentieux. Où est le « choc de simplification » ? »
Sur le fond, « La profession – pas l’idéologie – comprendra sans nul doute que ce projet d’arrêté n’est pas un cadeau pour elle. » Tout ceci, « Au nom de l’obscurantisme et du charlatanisme biodynamique, de l’arrogance de vignerons qui croient savoir mieux y faire que les autres, de la guérilla « altermondialiste » et anti-pesticides, de la « mobilisation citoyenne »… »
Un tel relâchement de la prévention est choquant. « C’est d’autant plus choquant pour l’observateur de la chose agricole et alimentaire », souligne W Seppi, « qu’il y a branle-bas – certes avec les lenteurs administratives et politiques – contre Xylella fastidiosa, qui menace nos oliviers ».
Lire l’intégralité de l’article de Wackes Seppi.
La lecture de « La Flavescence dorée dans le Vignoble Charentais » sur le blog Alambic City aidera à bien comprendre les enjeux sanitaires de la lutte contre la flavescence dorée de la vigne.
Vigne ateinte de flavescence dorée (Photo Federico Bondaz EPPO)