A la Une, Bonnes pratiques, Protection intégrée

« Des OGM au service de l’agriculture biologique ? » (Cité des sciences et de l’industrie)

09 juil. 2015

Sous ce titre, la Cité des sciences et de l’industrie rend compte du « plaidoyer [d’universitaires danois] pour un changement de législation concernant les plantes modifiées par la méthode du « rewilding ». Ce procédé consistant à réinjecter des gènes sauvages permettrait aux plantes de pousser dans un environnement sans pesticides ni engrais chimiques, comme le recommande la charte de l’agriculture biologique. »

L’article explique les techniques qui pourraient être mises en œuvre et leur avantage éventuel.

Mais surtout, il pose les questions réglementaires et aussi le débat politique, voire idéologique autour de ces techniques : « Ces plantes « sauvagisées » doivent-elles être, ou non, considérées comme des organismes génétiquement modifiés ? »
« Pour Agnès Ricroch, généticienne et vice-secrétaire de la section Sciences de la vie à l’Académie française d’agriculture, auteur de plusieurs études sur les nouvelles biotechnologies, cette réforme est nécessaire. »
Mais il y a aussi des détracteurs : « Christophe Noisette, de l’Association Inf’OGM, met en garde contre une sortie de ces plantes 3.0 de la catégorie OGM » Le même Christophe Noisette reste d’ailleurs « dubitatif quant à la capacité du rewilding à diminuer les apports en engrais et pesticides. »

On le voit : nous sommes loin de l’acceptation des OGM par les partisans d’une agriculture « alter ». Mais le débat sera sans doute intéressant.
Cette recherche est de toutes façons intéressante pour l’ensemble de l’agriculture.

1507TransCisEtIntraGenese

Transgénése, Cisgénèse et Intragénèse