Bonnes pratiques, Documentation d'actualités

L’inventivité sans limite des plantes… (Pour la Science)

02 nov. 2012

« Les végétaux insolites. L’inventivité sans limite des plantes » est le titre d’un numéro spécial (dossier) de la revue Pour la Science. Voir des extraits sur le site de Pour La Science.

Un peu technique sur certains aspects, mais globalement très lisible, ce dossier de 120 pages est foisonnant d’informations sur l’évolution et la biologie des plantes, appuyées de nombreux schémas pédagogiques et belles images.

Plusieurs articles abordent des sujets qui ont des implications en ce qui concerne la protection des plantes.

« L’arsenal immunitaire des plantes » (p24 à 31) est sans doute l’un des plus importants. Les plantes se défendent ! Barrières physiques, molécules anti-microbiennes généralistes, système de reconnaissance des agents pathogènes, substances leurres, etc. : les plantes se livrent à une véritable guerre chimique pour se protéger.

« Le parfum des fleurs : entre séduction et répulsion » (p48 à 53) rentre dans le détail des mécanismes chimiques qui permettent à la plante d’attirer les pollinisateurs, de repousser ou tuer les insectes prédateurs ou encore d’attirer les parasites des prédateurs…

« La floraison élucidée » (p54 à 60) explique les mécanismes du contrôle de la floraison, y compris à l’échelle moléculaire. Ces mécanismes permettent à la plante de synchroniser son cycle végétatif avec les saisons : froid et photopériode.

Les autres articles intéresseront tous les passionnés de plantes. Par exemple :

« Attracteurs étranges en Australie » (p40 à 47) décrit les stratégies originales de pollinisation spécifiquement liée à un insecte de certaines espèces d’orchidées.
« Des plantes pour dépolluer les sols » (p66-67) porte sur la phytoremédiation.
« Des plantes et des fourmis » (p88 à 93) : où l’on voit qu’il peut y avoir une collaboration étroite entre plantes et fourmis
« Les plantes qui mangent les champignons » (p102 à 107) et « l’arganier et ses champignons » (p108 à 112) abordent chacun à leur façon la question du « partenariat » entre champignons et plantes.

Les immenses progrès des connaissances de la biologie des plantes, même lorsqu’ils sont moins directement connectés à la question de la protection des plantes, peuvent constituer une source d’inspiration pour les agronomes.

La lecture de l’intégralité de ce dossier vaut le détour.