Bonnes pratiques, Protection intégrée

« Charançon rouge du palmier : l’impasse des solutions alternatives » (Agriculture et Environnement)

01 juil. 2013

Le charançon rouge du palmier est un ravageur qui dévaste les palmeraies du sud de la France depuis 2006. L’endothérapie avec un insecticide approprié est une méthode efficace, employée dans d’autres pays méditerranéens, validée par l’ANSES (Agence Française de Sécurité). Mais les pouvoirs publics, obnubilés par l’esprit du Grenelle, tardent à la mettre en place. Et, pendant ce temps, les palmiers subissent une hécatombe.

 

Cet article d’Agriculture et Environnement, qui aurait pu être titré « Quand l’idéologie anti-pesticides l’emporte sur le pragmatisme », raconte en détail cette histoire édifiante.

Le ministère, et surtout certains élus locaux, voulant être politiquement correct, ont mis en avant un champignon entomopathogène, comme moyen de lutte.
Même le mouvement politique EELV (Europe-Ecologie-Les-Verts) s’est mêlé de juger la validité de la méthode.

Mais le législateur ne devrait pas écouter la politique politicienne : insuffisamment testé, le champignon se révèle incapable d’endiguer le parasite.

 

Il ne s’agit pas ici de condamner les solutions alternatives, qu’on devrait d’ailleurs appeler complémentaires.
Elles sont utiles dans de nombreux cas. Elles peuvent et doivent encore être développées à chaque fois que c’est possible.
Mais l’évaluation scientifique de la balance bénéfices-risques doit être à la base de la décision d’appliquer telle ou telle méthode de protection phytosanitaire.