Bonnes pratiques, Protection intégrée

PhytoBio : un exemple de progrès du biocontrôle

20 déc. 2013

Phytobio est un projet franco-belge de recherche dans lequel l’Université de Lille est impliquée. Ce projet est destiné à faire produire, à l’échelle industrielle, un « lipopeptide » à une bactérie (Bacillus subtilis).
Cette substance serait efficace à faible dose pour renforcer les plantes contre de nombreux champignons. Elle est de plus dégradable et peu toxique.

Sous un titre grandiloquent (« Lille engage une croisade mondiale contre les pesticides chimiques »), la Voix du Nord, rend compte du projet.  L’article comporte de plus des accents racoleurs et de petites erreurs factuelles et colporte toutes les idées reçues habituelles : contre les grosses industries chimiques et pour les petites entreprises de biocontrôle.
Contrairement à ce que semble annoncer l’article, cela ne va pas permettre de « remplacer » les pesticides chimiques. Encore moins de partir dans une « croisade mondiale »…

Mais ce type de substance, si le projet fonctionne comme prévu, peut aider à renforcer les défenses immunitaires des plantes, et ainsi réduire le nombre d’applications ou les doses de fongicides chimiques.

Les producteurs sont depuis de nombreuses années à l’affût de progrès en la matière. Et utilisent préférentiellement des méthodes de biocontrôle à chaque fois qu’elles sont efficaces, économiques et disponibles.

Voir « La protection intégrée (1) » et « La protection intégrée (2) » sur ForumPhyto

Pour aller plus loin sur le projet Phytobio et les lipopeptides, voir le diaporama sur le site de l’Université de Lille.

1312ProjetPhytoBio