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« La dernière étude de Séralini : dépubliée avant même d’être publiée ? » (Wackes Seppi, Contrepoints)

03 mars 2014

En ce début 2014, Séralini a essayé de reproduire sur le terrain des pesticides son succès médiatique de septembre 2012 sur les OGM. Nous en avons déjà rendu compte ici et ici. Dans cette nouvelle « étude », il  prétendait démontrer que les pesticides sont 2 à 1000 fois plus dangereux qu’annoncé par les études officielles du fait de la non-prise en compte, dit-il, des co-formulants.

Nous ne reviendrons pas sur les nombreux éléments qui invalident cette étude : tests directement sur des cellules et non pas sur des organismes vivants, doses invraisemblables…

Sur Contrepoints.org, revue publiée en ligne, sous le titre « La dernière étude de Séralini : dépubliée avant même d’être publiée ? », Wackes Seppi signe un article cinglant qui montre la véritable déroute de la mécanique séralinienne dans le milieu scientifique.
Séralini avait annoncé la publication de son étude dans une revue scientifique alertant l’AFP et avec grand soutien de générations Futures. Mais deux semaines après toujours pas de publication. Et elle n’aura probablement pas lieu. Car les responsables de la revue veulent « voir la chose de plus près ».

Certes, pendant quelques jours, l’article de l’AFP a eu quelques succès médiatiques. Mais pas ceux escomptés.
Et surtout le milieu scientifique a cette fois réagi vite et fermement. Par exemple : « M. Martin van den Berg, toxicologue à l’Université d’Utrecht, est plus précis : « Tout est toxique à forte concentration ; la question est de savoir si la toxicité est pertinente aux niveaux auxquels nous ingérons ces agents. Ce papier ne traite pas du tout de cette question ». Et aussi : « Les paramètres observés sont si généraux que nous pourrions probablement trouver la même toxicité avec du jus de citron ou de l’extrait de pamplemousse ». »
Séralini essaie de réagir en lançant des pétitions qui font flop…

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