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Le biocontrôle pour protéger les plantes du mildiou ?

07 juil. 2015

1310LogoInra Les trois principales catégories d’ennemis des plantes sont les adventices (mauvaises herbes), les insectes et les micro-organismes, surtout des champignons. Lorsque les moyens agronomiques, préventifs ou mécaniques ou les auxiliaires naturels sont insuffisants à limiter les dégâts, les producteurs utilisent de préférence des moyens de biocontrôle et des pesticides, bios ou synthétiques en dernier recours.

Le biocontrôle ne couvre pas tous les besoins de protection, loin de là, mais des moyens de biocontrôle existent et font leur preuve quotidiennement contre certains insectes : trichogrammes contre la pyrale du maïs, encarsia contre les aleurodes en serres de tomates, confusion sexuelle contre le carpocapse dans les vergers, etc. Contre les adventices et les champignons, les solutions de biocontrôle sont, pour l’instant, très rares et surtout insuffisantes.

Cependant, sous le titre « Un champignon mortel pour les oomycètes, comme possible agent de biocontrôle », l’INRA fait part d’une découverte qui pourrait à terme permettre de combattre la fonte des semis ou encore du mildiou de la pomme de terre ou de la vigne, maladies qui sont la cause de dégâts importants en culture. Il s’agit d’une souche particulière d’un champignon ascomycète qui bloque le développement de ces maladies. « Elle pourrait ainsi constituer une alternative naturelle aux produits phytosanitaires actuellement utilisés et renforcer l’arsenal des produits de biocontrôle. »