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« Comment le bio externalise les pesticides conventionnels chez les pauvres » (Erwan Seznec)

18 janv. 2017

Sous ce titre, Erwan Seznec, journaliste à Que Choisir, prend l’exemple de la pyréthrine, insecticide utilisé relativement largement en bio. La pyréthrine évite l’emploi de pesticides conventionnels, mais uniquement chez les producteurs bios. Car, en fait, elle l’externalise en Afrique de l’est et en Papouasie Nouvelle-Guinée.

Son étude s’appuie sur en particulier sur une étude scientifique australienne qui montre l’emploi répété de fongicides tels que l’éthylène-bis-dithio-carbamates, le captan, le bénomyl, le chlorothalonil et le dichloronaphthoquinone dans les cultures depyrèthres pour lutter contre contre l’ascochytose du chrysanthème (ray blight, ndlr).

En août 2016, Erwan Seznec avait l’objet d’une attention très particulière de militants environnementalistes : ils ont tenté de le faire virer de Que Choisir pour avoir écrit un article soulignant l’existence de traitements en bio, dont la naturalité n’empêche pas a priori la toxicité (voir ici et ici).

Cet article a été signalé dans la gazette de l’AFIA n°2 du 12 janvier 2017.