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Pour sourire : « Le Monoxyde de Dihydrogène : un danger méconnu ? »

13 avril 2015

Sous ce titre, dans un article d’avril 2013,  CultureSciences-Chimie, site pédagogique de l’Ecole Normale Supérieure, dresse un constat plus sévère encore que celui que nous indiquions dans un précédent article.

Le Monoxyde de Dihydrogène, DHMO (Di-Hydrogen Mono-Oxyde) in English, bien que non répertorié, n’est pas forcément sûr.

CultureSciences-Chimie nous alerte : « Il [le DHMO] est le parfait exemple de composé chimique dont l’influence sur l’homme et son environnement est pour le moment assez discrète car peu médiatisé, mais dont les conséquences pourraient être graves, notamment lors d’un usage dépassant les limites de la prudence. »

Le DHMO est omniprésent, y compris dans « la quasi-totalité des produits d’entretien ménager » et dans l’agroalimentaire, aux alentours des centrales nucléaires, etc. « Citons un autre exemple : l’analyse des fumées de cigarettes a elle aussi montré que le DHMO était un composé des plus important inhalé par les fumeurs, actifs ou passifs »

On retrouve du DHMO aux alentours des centrales nucléaires

On retrouve du DHMO aux alentours des centrales nucléaires

Et pourtant le DHMO est dangereux : asphyxie s’il est inhalé, graves brûlures lors d’une exposition prolongée à sa forme gazeuse, utilisation par les sportifs de haut niveau « en combinaison avec d’autres produits dopants au détriment de leur santé à plus long terme », utilisation par des toxicomanes « en tant qu’adjuvant de drogues (avec des sels de cocaïne, ou de l’héroïne notamment), ou même en prise directe per os en même temps que des produits psychotrope », dégâts environnementaux (composant des pluies acides, facteur d’érosion…)

« Le public étant mal, voire pas informé, et les enjeux économiques et industriels colossaux, la législation n’évolue malheureusement pas. Les autorités ne font rien pour aller vers une réglementation plus stricte, voire une interdiction de ce composé chimique. »
En conclusion, CultureSciences-Chimie en appelle à la vigilance et à l’esprit critique du public : « En effet, présenté de façon astucieuse, avec de nombreux termes scientifiques, une iconographie alarmante et une bibliographie conséquente, il serait assez aisé de faire passer pour dangereux n’importe quelle substance. De l’eau, par exemple… »